Le diabète en chiffres

L’Organisation de la santé qualifie aujourd’hui le diabète de véritable pandémie mondiale,
tant la progression de cette maladie est rapide et le nombre de morts important.

Le diabète touche aujourd’hui un peu plus de

537 millions

d’adultes à travers le monde.
Les cas de diabète devraient atteindre :
643 millions de cas en 2030
et 784 millions en 2045

On distingue de manière très simplifiée trois formes de diabète :

DIABèTE
de type 1

(DT1) dont la proportion représente environ 10% des cas de diabète totaux (20% des cas sont en Amérique du Nord et 27% en Europe).

DIABèTE
de type 2

(DT2) qui représente la très grande majorité des cas.

DIABèTE
GESTATIONNEL

qui touche environ 6-8% des femmes durant la grossesse qui est réversible mais qui a tendance à présenter ensuite une résurgence quelques années plus tard sous forme de DT2.

Le diabète se caractérise par une hyperglycémie chronique correspondant à un taux de sucre (glycémie) élevé dans le sang. Lors d’un repas notamment, le taux de sucre dans le sang augmente. Le pancréas se met alors à secréter de l’insuline qui va permettre aux cellules de l’organisme d’utiliser cette source d’énergie que constitue les glucides. De manière très simplifiée, les cellules du patient diabétique ne sont plus capables d’utiliser les glucides, soit parce qu’elles ne sont plus assez sensibles à l’insuline (Diabète de type 2), soit parce que le patient ne secrète plus d’insuline (Diabète de type 1).

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune due à la destruction des cellules endocrines du pancréas dont le rôle est de sécréter l’insuline. Apparaissant majoritairement à la fin de l’adolescence, le diagnostic est trop souvent établi lors d’une hospitalisation consécutive à une hyperglycémie élevée ayant entrainée une glycosurie massive et une acidocétose. Cette maladie va se traduire dans les semaines et les mois qui suivront sa découverte par une onde de choc qui modifiera drastiquement la façon de vivre du patient et celle de son entourage. Dès lors, le nouveau patient diabétique va devoir apprendre à adapter les gestes de son quotidien aux traitements d’insuline et à ses différents modes d’administration.

La prise en charge des patients diabétiques a considérablement évolué au cours des 30 dernières années, et de nouveaux dispositifs automatisés sont apparus. Ces derniers améliorent significativement la qualité de vie des patients (capteurs de glucose en continu, pompes à insuline, pancréas artificiels…). Néanmoins, la maladie reste très lourde à gérer au quotidien et nécessite une auto-surveillance de tous les instants afin de pouvoir maintenir un équilibre glycémique satisfaisant.

Malgré le panel thérapeutique mis à disposition des patients, l’équilibre thérapeutique est extrêmement compliqué non seulement à atteindre mais également à maintenir jour après jour.

Les phases de glycémie trop élevée sont en effet à l’origine de la majorité des complications liées au Diabète (rétinopathies, maladies vasculaire, néphropathies…).

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